Le Réseau national des observatoires du trait de côte se réunit à Paris en 2017 16 décembre 2016

Dans le cadre de la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte, un deuxième séminaire du Réseau national des observatoires du trait de côte se tiendra, à Paris, le mardi 31 janvier.

A la suite des travaux du Comité national de suivi de la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC), un premier séminaire de réflexion s’est tenu en 2015 afin de poser les bases de la constitution d’un Réseau national des observatoires du trait de côte (RNOTC). Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, avec l’appui du BRGM et du CEREMA, a souhaité reconduire l’initiative en 2017 afin de marquer le lancement de la phase opérationnelle du réseau. Acteurs des territoires littoraux, institutionnels et scientifiques, collecteurs, diffuseurs et utilisateurs de données sur le trait de côte [1] sont invités à contribuer à cette journée du 31 janvier.

Ce séminaire a pour objectifs de :

  • présenter les principes d’organisation du réseau et sa charte d’adhésion qui expose les bénéfices et attentes en matière de production de données fiables et homogènes, travail collaboratif, partage d’expériences et valorisation de savoirs et connaissances à destination de l’ensemble des acteurs du littoral ;
  • installer les premiers groupes de travail thématiques et construire la feuille de route pour 2017 qui précisera les objectifs, méthodes de travail et actions prioritaires à mettre en œuvre.

Pré-programme du séminaire

La journée se déroulera de 9 h à 17 h et s’articulera autour de 5 temps forts :

1. Ouverture des travaux par les co-présidentes du Comité national de suivi de la SNGITC : Madame Pascale GOT, députée de Gironde, et Madame Chantal BERTHELOT, députée de Guyane ;

2. Présentation des principes d’orientation du RNOTC et de sa charte d’adhésion par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer ;

3. Installation des 3 premiers groupes de travail thématiques du réseau par le BRGM et le CEREMA et travaux de définitions des feuilles de route 2017 sous forme de sessions menées en parallèle portant sur les sujets suivants :

  • Groupe de travail 1 - Méthodes, protocoles, partage de données et d’expériences : Quelles méthodes et protocoles communs pour une production de données fiables, homogènes et partagées ?
  • Groupe de travail 2 - Valorisation, expérimentation et mutualisation Comment favoriser le partage de compétences et la mutualisation des moyens entre structures adhérentes ?
  • Groupe de travail 3 - Sciences participatives, communication Quels outils pour communiquer, sensibiliser, éduquer et renforcer les échanges entre acteurs du littoral ?

Les travaux des groupes de travail se partageront entre la fin de matinée et le début d’après-midi. Pour chaque groupe, la matinée sera consacrée à un état des lieux et à une réflexion collégiale sur les objectifs envisageables. L’après-midi permettra la définition des actions du programme 2017 et des méthodes de travail pour leur mise en œuvre.

4. Restitution des travaux des groupes de travail en séance plénière ;

5. Conclusions

Un programme détaillé du séminaire sera transmis aux participants début janvier 2017.

Inscription obligatoire avant le 17 janvier 2017

[1Le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine) définit le trait de côte comme le niveau des plus hautes mers dans le cas d’une marée de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques normales : pas de vent du large, pas de dépression atmosphérique. Néanmoins, dans le cadre des travaux de l’OCA, une définition plus pratique du trait de côte est adoptée, répondant à des critères géomorphologiques permettant de faciliter sa cartographie en Aquitaine.

Pour la côte sableuse : séparation entre la dune et la plage correspondant, selon la configuration géomorphologique, à l’un ou plusieurs des indicateurs suivants :

  • pied de falaise dunaire ;
  • rupture de pente topographique ;
  • limite de végétation dunaire ;
  • ouvrage de protection longitudinal.

Pour la côte rocheuse : séparation entre la falaise et l’estran correspondant, selon la configuration géomorphologique, à l’un des indicateurs suivants :

  • sommet de falaise rocheuse ;
  • pied de falaise rocheuse (si mesure du sommet délicate, dépend de la méthode de mesure) ;
  • ouvrage de protection longitudinal ;
  • mêmes indicateurs que pour la côte sableuse, si le site étudié est en fond de baie.

Pour les zones humides côtières vaseuses (marais maritimes, lagunes, lacs, estuaires, etc.) : limite entre le schorre et la végétation continentale.