Nos partenaires
Les porteurs techniques et financeurs du projet
BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières
Service géologique national, le BRGM est l’établissement public spécialisé dans les applications des sciences de la terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Son action est orientée vers la recherche scientifique, l’appui aux politiques publiques et la coopération internationale. Dans le domaine du littoral, le BRGM mène des actions de recherche et d’expertise sur les principaux risques côtiers : évolution du trait de côte, submersion marine des zones basses côtières. Ces phénomènes se produisant dans un contexte de changement climatique, le BRGM mène aussi des actions pour étudier les conséquences des changements globaux, comme l’élévation du niveau de la mer. Le BRGM est à la fois un des porteurs techniques du projet, au même titre que l’ONF, et financeur, et ce depuis la création de l’Observatoire en 1996.
ONF - Office national des forêts
L’Office national des forêts, premier gestionnaire d’espaces naturels en France, assure la gestion des forêts domaniales (propriété de l’Etat) et des forêts des collectivités, soit 25 % de la forêt française. La gestion de ces 10 millions d’hectares (4,7 millions d’hectares en métropole et 6 millions dans les DOM) s’articule autour des trois piliers de la gestion durable : la production de bois, la protection de l’environnement et l’accueil du public. L’ONF est également un acteur important de la prévention des risques naturels assurant une protection contre les aléas climatiques ou géologiques grâce à ses travaux de génie écologique dans les milieux sensibles. Il est le premier opérateur historique de la protection du littoral en Région Nouvelle-Aquitaine et assure ainsi la protection de plus de 80 % du littoral sableux de la région : 250 km de côte dunaire en Aquitaine et 70 km en Charente-Maritime. La protection des dunes et du littoral sableux, mission d’intérêt général confiée à l’ONF par l’Etat et les collectivités, mobilise l’expertise de l’établissement public le long de la côte atlantique à travers la gestion de vastes espaces dunaires. La « mission littoral » de l’ONF anime un réseau de personnes-ressources au sein de l’ONF et intervient dans le cadre de l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine conjointement avec le BRGM.
Les financeurs
L’État
L’État et l’ancienne Région Aquitaine, avec le BRGM et l’ONF, ont mis au point en 1996 la première expérience française de connaissance de l’évolution du trait de côte à l’échelle régionale, sur la plus longue plage de sable d’Europe, la côte aquitaine. Cette expérimentation a été inscrite dans les contrats de plan Etat-Région, pour – au-delà de l’expérimentation – pérenniser un dispositif de suivi de l’évolution historique de la côte sableuse et rocheuse de la façade régionale, et disposer de données objectivées et fiabilisées d’analyse du fonctionnement global du littoral.
Région Nouvelle-Aquitaine
La Région Nouvelle-Aquitaine est à l’origine de la création de l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine. Elle a très tôt pris conscience que l’échelle régionale était le niveau le plus adapté pour gérer un tel ensemble littoral de 380 km de long (mer-plage-dune, forêts littorales, courants côtiers, lacs, bassin d’Arcachon). Il s’agit ici d’une illustration de la compétence « aménagement du territoire » de la Région : le littoral devient une zone d’habitat et d’activités économiques essentielle qu’il est impératif d’accompagner face aux risques qui le menacent (érosion, submersion, pollutions, effets du changement climatique…). La Région Nouvelle-Aquitaine est la seule à organiser la gouvernance de son littoral en disposant de deux outils : l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine et le GIP Littoral, qui organise des chantiers mutualisés pour les communes côtières (tourisme, érosion, …). Le visa scientifique de l’Observatoire accompagne toutes les décisions de la Région et des aménageurs publics. Partenaire indéfectible et historique de l’OCA, la Région appuie fortement ses politiques sur ses expertises fines. C’est aujourd’hui à l’échelle d’une nouvelle région, avec 720 km de côtes et de nouveaux milieux naturels, qu’elle poursuit son action afin de maîtriser l’occupation et la protection du littoral.
Union Européenne avec le Fonds européen de développement régional (FEDER)
Les conséquences du changement climatique auront des impacts importants sur le territoire aquitain. C’est pourquoi, la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Union européenne souhaitent réduire la vulnérabilité des populations exposées notamment au risque d’érosion côtière et de submersion, en accompagnant l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine dans l’acquisition de connaissances pointues et dans leur diffusion auprès des acteurs concernés. L’expertise de l’OCA permet de juger de la pertinence de travaux à réaliser pour protéger les populations contre l’érosion. L’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine est cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds européen de développement régional (FEDER).
Département de la Gironde
Le Département de la Gironde présente un littoral qui s’étend sur 120 km en façade océanique et 70 km sur le pourtour du bassin d’Arcachon. Conscient de la sensibilité des espaces côtiers, le Département s’est impliqué rapidement dans les stratégies développées par l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine. Par ailleurs, étant directement en charge des espaces naturels sensibles, il a développé avec l’ONF un partenariat spécifique notamment à travers les Plans Plage, mais également avec le Conservatoire du Littoral qui possède des terrains parfois situés directement en contact avec la mer comme à l’Amélie (Soulac-sur-Mer) ou au Cap-Ferret. Attentif aux évolutions de son littoral, le Département appuie les initiatives locales en incitant aux expertises de l’OCA sur les secteurs urbanisés sensibles, mais également à travers des mesures de préservation des milieux naturels fragiles, comme les dunes, ou en s’impliquant dans des organes de gestion comme le syndicat mixte de la Grande Dune du Pilat ou le GIP Littoral Aquitain. Le Département conduit par ailleurs une politique d’entretien du littoral mettant en œuvre des méthodes douces limitant l’usage des moyens mécaniques.
Département des Landes
La protection et la valorisation des espaces littoraux constituent un des axes majeurs de la politique environnementale du Département des Landes en partenariat avec les acteurs locaux. L’objectif est de protéger le patrimoine naturel et paysager du littoral, source d’un cadre de vie agréable et d’attractivité touristique, tout en permettant le développement d’activités économiques structurantes. Cinq grands domaines d’intervention ont été définis : la lutte contre les pollutions (opérations de nettoyage en maîtrise d’ouvrage départementale, défense collective mutualisée au sein du Syndicat mixte de protection du littoral landais), la gestion intégrée et l’amélioration en continu des connaissances (soutien technique et financier à l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine depuis 2008, véritable centre de ressources et d’expertises en appui des décisions des gestionnaires locaux du littoral), les aménagements (plans plages), la valorisation des ressources économiques (tourisme, industrie) du littoral ainsi que le développement des activités sportives et éducatives (chantiers citoyens, campagne estivale de sensibilisation).
Département des Pyrénées-Atlantiques
Les 35 km de côte des Pyrénées-Atlantiques concentrent des enjeux économiques, environnementaux et touristiques considérables. A la fois exutoire des différents rejets et bassins versants du territoire et milieu particulièrement sensible aux pollutions, le littoral nécessite un investissement actif sur l’ensemble de ses problématiques. L’action du Département des Pyrénées-Atlantiques dans le soutien et la participation aux structures de gouvernance et d’expertise de gestion du littoral vise à promouvoir les projets concourant à une gestion active de l’ouverture des plages du littoral, mais aussi à prendre en compte la nécessaire gestion des risques d’érosion et submersion marines. Le Département participe activement aux structures régionales et locales, parmi lesquelles : l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine, le GIP Littoral Aquitaine, le syndicat mixte Kosta Garbia, les SAGES (schémas d’aménagement et de gestion des eaux) "Côtiers basques » et « Adour aval », les différents contrats de recherche (Observatoire de l’Estuaire de l’Adour, outils de prévision de la qualité des eaux de baignade de Bidart…). Afin de stabiliser le trait de côte en évitant son érosion, les communes du littoral basque se sont engagées dans des travaux de consolidation des falaises et de ré-ensablement des plages. Le Département les accompagne financièrement lorsque :
- les travaux de rechargement de sable avec des solutions dites "souples" limitent l’impact sur l’environnement ;
- les projets de consolidation des falaises tiennent compte de la protection des zones urbaines littorales, de la fréquentation du site et de l’urgence des travaux qui doivent servir à une défense contre la mer et non contre l’érosion continentale.
Département de Charente-Maritime
Avec ses 463 km de côtes basses, la Charente-Maritime est particulièrement vulnérable aux fortes tempêtes et aux surcotes marines. Maître d’ouvrage du plan de renforcement des protections littorales, appelé aussi « Plan Digues », le Département orchestre aujourd’hui le plus grand chantier de ce genre en France. Après avoir déjà reconstruit les ouvrages protégeant les enjeux les plus forts, il déploie tout au long du littoral ainsi que sur les zones d’estuaire, d’importants moyens d’ingénierie et de travaux publics. La maîtrise d’ouvrage du Plan Digues déléguée par les collectivités compétentes en prévention des inondations confiée au Service Ingénierie et Littoral (SIL) de la Direction de l’Eau, de la Mer et du Littoral a pour objectif de mettre en œuvre les stratégies de protection contre la submersion marine élaborées localement (programme d’Actions et de Prévention des Inondations - PAPI). Il accompagne également ces collectivités dans l’élaboration des stratégies de gestion de la bande côtière sur l’ensemble de la Charente-Maritime. Le Département intervient dès lors suivant trois axes : la prévention des submersions marines grâce à des systèmes de protection adaptés, la gestion de l’érosion côtière pour les zones urbaines et enfin la veille météorologique et la gestion des situations de crises grâce à une présence humaine permanente sur le terrain.
SIBA - Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon
Le bassin d’Arcachon représente une enclave maritime d’une superficie d’environ 180 km2 qui constitue l’exutoire d’un vaste bassin hydrographique. L’attractivité de ce territoire se traduit par une pression anthropique croissante en lien avec cette spécificité de lagune semi-fermée. Là, commence l’histoire d’une rencontre : gérer le développement des différents usages dans le respect de la qualité du milieu d’où ils puisent leur ressource. Dans cet objectif, les 10 communes riveraines du bassin d’Arcachon ont créé le Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon (SIBA), qui est devenu au cours des années le gardien de cette qualité. Il mène des actions cohérentes sur une entité maritime cohérente : l’assainissement des eaux usées, la gestion et la protection environnementale du plan d’eau, les travaux maritimes et l’hygiène. Au rythme de ces actions, le SIBA crée du lien entre la terre et la mer pour favoriser un partage harmonieux de l’espace et de la ressource. Cette gouvernance, adaptée au contexte local, développe des réseaux de surveillance de la qualité et intensifie ses actions en matière de gestion des rejets des eaux pluviales. Plus récemment, le SIBA élabore un projet de prise en compte territoriale du risque d’inondation, au travers d’une stratégie locale de gestion de ce risque. Accompagner l’urbanisation, en protégeant plus que jamais le milieu, c’est le challenge du SIBA. Il est un partenaire historique de l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine et assure le lien entre ce réseau d’experts et les collectivités locales sur le bassin d’Arcachon.
Les autres partenaires associés au projet
GIP Littoral
Sur 270 km, de la pointe nord du Médoc jusqu’à l’estuaire de la Bidassoa au Sud, le littoral possède de nombreux avantages et de fortes potentialités, tant sur les plans économique, touristique, naturel, paysager ou culturel. Tous ces atouts en font un espace de plus en plus attractif, caractérisé par une croissance démographique élevée et un dynamisme économique important. Cependant, il est parallèlement confronté à des fragilités économiques, sociales et environnementales : pression foncière, économie résidentielle, précarité de l’emploi, atteinte à l’environnement… C’est à l’issue de ce constat qu’est née, en 2009, la volonté du Conseil régional, de l’État, des Départements et des intercommunalités littorales de s’associer pour définir ensemble une stratégie d’aménagement durable et partagée du littoral aquitain. Le GIP Littoral a pour mission principale la mise en œuvre du Plan de développement durable du littoral aquitain. Il fait office d’ingénierie mutualisée commune à l’ensemble de ses membres et facilité l’accès aux connaissances, études, et la réalisation de projets d’aménagement. Il permet la réflexion, la coordination et l’accélération de l’aménagement et de la gestion des espaces littoraux, et renforce la cohérence des actions locales. Il a permis notamment l’émergence d’une stratégie régionale et de stratégie locales de gestion de l’érosion en ex-Aquitaine, la coordination des démarches de planification, l’aménagement touristique du littoral avec la rénovation des plages et des stations balnéaires ou bien la création de pistes cyclables.
EPOC
L’unité mixte de recherche EPOC, à travers l’équipe METHYS, travaille sur l’évolution des systèmes littoraux et côtiers en Nouvelle-Aquitaine, mais aussi en Europe et ailleurs, en s’appuyant principalement sur des suivis de terrain, la télédétection (vidéo et satellitale) et la modélisation numérique. Dans le cadre de son implication dans l’Observatoire de la Côte de Nouvelle-Aquitaine (OCNA), les chercheurs d’EPOC délivrent des avis scientifiques et techniques sur l’évolution du littoral et mettent à disposition de l’OCNA des données collectées sur plusieurs sites en Aquitaine par DGPS et stations vidéo (trait de côte, morphologie de plage). La stéréophotogrammétrie est également utilisée à partir de photos aériennes historiques, d’images drone et plus récemment d’image satellites pour reconstruire les évolutions du littoral sur de grandes échelles spatio-temporelles. Afin d’aller au-delà du constat, un point fort des recherches menées à EPOC est d’intégrer ces données et celles acquises ailleurs dans le développement de modèles numériques innovants dans le but de simuler, et à terme, prévoir l’évolution du littoral dans un contexte de changement climatique et d’augmentation des pressions anthropiques.
ERMMA
L’ERMMA (Environnement et ressources des milieux marins aquitains), porté par le Centre de la Mer de Biarritz, est un programme pluridisciplinaire qui regroupe onze partenaires privés ou associatifs (Muséum National d’Histoire Naturelle, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Marine Nationale, Météo France…). Au travers de suivis standardisés des principaux maillons des chaînes alimentaires (oiseaux marins, cétacés, poissons, peuplements benthiques, plancton), l’ERMMA apporte des éléments scientifiques pour mieux comprendre l’évolution de la biodiversité marine en Aquitaine. Les travaux de l’ERMMA ont une antériorité de plus de 40 ans pour certains suivis et rassemblent plus de 1.500.000 données, ce qui permet d’appréhender des questions de recherche fondamentale et appliquée sur l’évolution des populations, les impacts des activités humaines et du changement climatique. Au-delà de son rôle de médiateur scientifique, le programme est également un outil d’aide à la décision pour les gestionnaires (Natura 2000, Aires marines Protégées…).
Centre de la mer Biarritz
Le Centre de la Mer de Biarritz est une association créée en 2004 qui s’articule autour de quatre axes principaux : 1) Le suivi de la biodiversité grâce à la mise en place de son programme ERMMA. 2) Le développement de recherches et d’expertises pour mettre en évidence les évolutions des populations en lien avec les changements climatiques, les impacts des activités humaines ou encore les énergies marines renouvelables. Ces travaux sont ensuite diffusés aux gestionnaires, à la communauté scientifique ainsi qu’au grand public sous forme d’ouvrages, de conférences, de reportages ou de sites Internet 3) L’organisation de formations, colloques et ateliers pour la sensibilisation aux risques côtiers en collaboration avec EUCC France. 4) L’éducation et la pédagogie avec des animations adaptées du primaire au collège en lien avec l’Aquarium de Biarritz, des TAP (Temps d’Activités Périscolaires directement dans les écoles), des ateliers sur le terrain (estran) selon les programmes de l’Éducation nationale.
SIAME
Les activités de recherche, menées par le SIAME (laboratoire de l’Université de Pau et des pays de l’Adour) en lien avec l’OCA, ont pour objectif d’étudier l’impact des vagues de tempête en mettant l’accent sur les thèmes suivants : la réponse morphologique des plages sableuses, le rôle des infrastructures côtières et portuaires, l’étude des impacts et la submersion marine. Les travaux du SIAME consistent à étudier et caractériser les processus physiques qui contrôlent la réponse des systèmes côtiers en période de tempête à partir de l’observation et du développement de modèles statistiques et numériques. L’ensemble de ces activités de recherche visent à contribuer au développement d’indicateurs de risque adaptés à la diversité des systèmes littoraux de la côte basque et à participer à l’amélioration de la gestion opérationnelle des risques côtiers.
Conservatoire du littoral
Le Conservatoire du littoral est un établissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de la protection de la nature. Sa mission est d’acquérir des parcelles du littoral dégradées ou menacées pour en faire des sites inaliénables, c’est-à-dire impossible à vendre et à l’abri de toute construction ou transformation brutale. Le Conservatoire du littoral est représenté localement par 10 délégations de rivages qui préparent les acquisitions, organisent les travaux et accompagnent les gestionnaires et usagers des sites. Le Conservatoire confie la gestion de ses sites aux départements, communes et communautés de communes, syndicats mixtes ainsi qu’à des associations environnementales. Le domaine du Conservatoire n’est pas mis sous cloche : activités socio-économiques et accueil du public ont vocation à y être développés dans le respect de la protection des milieux naturels. Ces différents enjeux - écologiques, patrimoniaux, agricoles et touristiques – sont portés avec les acteurs locaux. Cette spécificité partenariale est la clef de voûte de la politique de l’établissement.